Ibn Taymiyyah and the Occult Roots of Islamic Terrorism [archive],

Par David Livingstone,

Son nouveau site Ordo ab Chao 

Une loge du Caire rencontre dans les années 1940 sous le portrait du roi Farouk, Franc-maçon (avec la permission d’Omar Ahmed Zaki)

En dehors du monde islamique, peu de gens ont entendu parler de Ibn Taymiyya, un exégète musulman du Moyen-âge.

Dans le monde musulman, il est souvent salué comme “Le cheikh de l’islam”, tandis que les critiques occidentales le condamnent généralement comme le père du terrorisme islamique moderne.  

Chez les fondamentalistes islamiques modernes, que ce soit les Frères musulmans, ou les Salafistes, souvent beaucoup d’entre eux se fondent sur les fatwas d’Ibn Taymiyya.  

Cependant, de nos jours, la réputation d’Ibn Taymiyya est principalement une fabrication moderne.

En effet, ses idées ont d’abord été ravivées par Mohammed Abdul Wahhab, l’agent britannique fondateur du wahhabisme, lequel est le culte fondamentaliste promu par l’Arabie Saoudite.  

Les raisons de la renaissance de sa réputation deviendront évidentes, car nous voyons que son fanatisme s’adapte avec les objectifs des groupes terroristes modernes et de leurs sponsors.

En raison de la propagande efficace de l’État saoudien, peu de musulmans sont conscients des véritables déclarations d’Ibn Taymiyyah et la controverse sur sa carrière.

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Ibn Taymiyya a passé une grande partie de sa carrière en prison, placé là par les autorités religieuses pour la plupart du temps pour accusation d’anthropomorphisme, ou pour avoir imputé des attributs humains à Dieu.

La théologie islamique est très claire sur la sauvegarde de la notion de l’unicité et de la transcendance de Dieu.  

Ce point est intéressant, car en dépit de toutes les multiples tangentes au regard des autres détails, les chercheurs wahhabites et salafistes se sont consacrés aux idées émanant de l’anthropomorphisme d’Ibn Taymiyya.

Tout est là.

Cela n’a jamais été très visible, mais c’est toujours là.  

Ibn Battuta, le renommé voyageur musulman, a enregistré que Ibn Taymiyya “était un fêlé”, parce que pendant un sermon il est descendu de la chaire et alors qu’il était en train de marcher, il a dit que, quand Dieu descend du haut des cieux, “il descend comme cela.”

[Little, Donald P. “Did Ibn Taymiyya have a screw loose?”, Studia Islamica , 1975, Number 41, pp. 95]

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Son anthropomorphisme suggère qu’il aurait eu une connexion avec l’occultisme.

Ibn Taymiyya est né à Harran, qui dans la tradition occulte était l’une des villes la plus importante de son temps en dehors de Babylone, Athènes et Alexandrie.  

Harran était le siège des Sabéens.

Ce fut un groupe gnostique, qui se sont identifiés habilement avec les Sabéens du Coran pour échapper aux persécutions.

Mais ils n’avaient rien avoir avec ces personnes citées dans le Coran.

Au contraire, ils étaient satanistes et pratiquaient les sacrifices humains.

Ils adoraient Tammuz, pratiquaient le néoplatonisme et l’hermétisme.  

En fait, quand les musulmans ont commencé leur grand programme de collection et en étudiant les œuvres de philosophes, par laquelle l’Occident a finalement acquis cette connaissance, ce sont les Sabéens qui se sont proposés comme traducteurs.  

En conséquence, il en résultera le Soufisme de l’influence Sabian (Sabéen) et un travail occulte très important connu sous le nom “d’Épîtres des Frères de Sincérité” (“Epistles of the Brethren of Sincerity”), ou en arabe, ikhwan Rasa’il as-safa ‘wa khillan al-wafa.

Il a été en grande partie composée par des ismaéliens sous l’influence Sabéen.

Laquelle est la base des Rite Écossais de la Franc-maçonnerie (Scottish Rite Freemasonry) est dont supposément les Templiers auraient appris leurs doctrines secrètes des Sabéens.  

Les chercheurs évitent ce sujet, mais ils observent des liens possibles entre le Sabéisme et l’avènement soudain de la Kabbalah dans le 12e siècle ap. J.-C., après le retour des Templiers en Europe.

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Par exemple, Gershom Scholem, qui est connu comme la grande autorité sur le sujet, a consacré dans ses “origines de la Kabbalah” une étude sur le sujet.  

Curieusement, c’est que les idées de la Kabbalah médiévale étaient celles qui avaient pratiquement disparues du judaïsme pendant environ 1200 ans.

Donc, compte tenu des similitudes, Scholem suggère que sa réapparition a été faite possiblement par les Sabéens (également connus sous le nom de mandéens).  

Actuellement, probablement l’étude la plus avancée de la Kabbalah est The Gnostic Imagination: Gnosticism, Mandaeism and Merkabah Mysticism de Nathaniel Deutsch.

Premièrement, il connecte le gnosticisme très tôt avec la Kabbalah, mais examine les similitudes importantes entre le Mandéisme et la Kabbalah Médiévale, pour conclure que l’on doit nécessairement avoir été influencé autrement.

Selon Deutsch:

“À l’heure actuelle, nous devons être satisfaits de reconnaître les parallèles phénoménologiques entre les traditions Mandéens et kabbalistiques; même si, nous devons aussi envisager sérieusement la possibilité que ces deux sources mandéens et kabbalistiques ont été puisées dans un réservoir commun de traditions antérieures (juifs) théosophiques.”

Concrètement, le seul aspect crédible à cette hypothèse est l’existence d’une doctrine anthropomorphique élaborée au sein des Sabéens.

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Dans la Kabbalah, il est connu que les descriptions, ou le Shiur Komah, de l’image de Dieu est appelé Adam Kadmon*.

Ce qui reflète des spéculations similaires parmi les Sabéens au sujet d’Adam Cosmique (Cosmic Adam).

[*Une note supplémentaire pour mieux comprendre: L’Adam kadmon est  un  terme  cabalistique (Kabbalistique)  issu  du  symbolisme  du  Zohar,  exprimant  la  conception  anthropomorphique  du  royaume  divin.]

Je vous laisse un pdf en téléchargement pour lire la suite: ICI.
La source du doc est inscrite dessus, une vérification sur le net sera facile à faire.

Coïncidence?

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Afin de comprendre la connexion, il faut considérer que le fondateur du mouvement salafiste était un Jamal ud Din al Afghani, le Grand Maître de la franc-maçonnerie égyptienne.

Cette information est référée autrement dans: l’Ikhwan Rasa’il as-safa ‘wa khillan al-wafa [Rafaat, la franc-maçonnerie en Égypte].

Une explication possible sur les enseignements mystérieux d’Ibn Taymiyya peut être expliquée à partir des informations exposées récemment par Nuh Ha Mim Keller.

Ibn Taymiyya avait une doctrine ésotérique, qu’il enseignait seulement à ses plus proches initiés.

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D’après l’article de Keller:

“Abu Hayyan, d’origine andalou, s’est installé à Damas, il connaissait Ibn Taymiyya personnellement, et le tenait en grande estime, jusqu’au jour où Barinbari (d. 717/1317) lui a apporté un travail d’Ibn Taymiyya appelé Kitab al-‘arsh [ le livre du Trône].

Là, ils ont trouvé, écrit de la main d’Ibn Taymiyya (qui était un familier à Abu Hayyan), des suggestions anthropomorphiques au sujet de la divinité; ce qui a entraîné Abu Hayyan à le maudire jusqu’à sa mort …

Abu Hayyan, dans l’exégèse même de Ibn Taymiyya de Ayat al-Kursi (Coran 2: 258) de la sourate coranique d’al-Baqara, a remarqué quelque chose qui a complètement changé son opinion.

J’ai lu dans le livre d’Ahmad ibn Taymiyya, cet individu dont nous somme du même âge, et que le livre est fait dans sa propre écriture; et, qu’il l’a nommé Kitab al-‘arsh [Le livre du Trône], que “Allah Le Très-haut est assis (yajlisu) sur le Kursi (Trône), mais qu’il a laissé une place inoccupée, dans laquelle s’assoira le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix)”.

Al-Taj Muhammad ibn ‘Ali ibn’ Abd al-Haqq Barinbari le [Ibn Taymiyya] dupa en prétendant être son partisan, afin qu’il puisse l’obtenir de lui; et, c’est ce que nous lisons dans ce (al-Nahwi, Tafsir al-nahr al-madd, 1.254) texte.

Comme le note Keller, “Ceci est intéressant non seulement parce que cela nous documente (à la plume de l’un des plus grands érudits de l’Islam) que Ibn Taymiyya avait une “double” aqida [théologie], “un pour le public, et un côté anthropomorphique distinct pour un cercle secret d’initiés.”

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Ibn Taymiyya est arrivé pour vivre à Harran, au moment exact pour assister à la fin de la communauté Sabian (Sabéen), à la suite de la conquête de la ville par les Mongols.

Ce qui peut expliquer son opposition véhémente continue contre ces nouveaux souverains mongols.

Parce que, Ibn Taymiyya était unique dans ses déclarations de la légalité et la nécessité de combattre les Mongols.

Les Mongols s’étaient convertis à l’islam, mais Ibn Taymiyya a fait valoir qu’il était autorisé de les combattre, parce qu’ils n’étaient pas pleinement orthodoxe dans leur application de la charia.

En se référant délibérément à Ibn Taymiyya, les mêmes arguments ont été utilisés au 20 ème siècle aux souhaits des Frères musulmans pour soutenir des activités terroristes contre les différents régimes du monde arabe.

Dans la plupart des cas, comme l’assassinat d’Anouar el-Sadate, ou le “Jihad” en Afghanistan, les fatwas d’Ibn Taymiyya ont été habilement utilisées pour manipuler ces terroristes, dans le but de servir un agenda occidental.

Traduction neilly F. M de ‘Ibn Taymiyyah and the Occult Roots of Islamic Terrorism’ [archive],

par David Livingstone

Son nouveau site Ordo ab Chao

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