Lors de l’approche de l’Ashura [Achoura], les chiites ont des rituels.
Ils se donnent des coups de poitrine [latyma], pratiquent l’auto-flagellation et entaillent leurs fronts avec des chaînes et des épées [tatbir].
Certains d’entre eux diront que la tradition de l’effusion de sang est considérée comme un moyen de laver leurs péchés.
D’autres indiquent que ces pratiques par la douleur ont un effet disciplinaire et dévotionnelle.
Bien que chez les musulmans, ces pratiques sont strictement interdites, les chiites ‘Rafidi’ [duodécimains] tout particulièrement, effectuent diverses formes d’auto-flagellation.
Tous les chiites ne pratiquent pas ces formes extrêmes de rituels, mais en Iran quelques* grands ‘ayatollahs’ de Qom louent, sanctifient, tolèrent et encouragent ces rites (même l’automutilation sur les nourrissons].
[D’après des sources historiques, Qom a été ‘fondée’ par des Yéménites arabes saba’ites.
Les saba’ites sont des disciples du kabbaliste mystique crypto-juif Ibn Saba].
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Les partisans du ‘tatbir’ lors de l’Achoura y voit un moyen de renforcer le chiisme.
L’auto-flagellation est devenu une partie intégrante de leurs rituels, surtout au mois de ‘Muharram‘.
Pour les musulmans, le Muharram marque le premier mois du Nouvel An [le deuxième mois le plus important après le Ramadan] et, l’Achoura fait référence au dixième jour du Muharram.
Les musulmans jeûnent le jour de l’Achoura (le 10e jour) mais pas les chiites.
Pour les chiites, l’Achoura est le jour de deuil réservé à la commémoration du martyre, le petit-fils du prophète Mohammed.
Des historiens expliquent que les rituels d’auto-flagellation ont été popularisés en Iran par les Safavides du chiisme duodécimain.
La safavide était l’une des dynasties régnantes d’Iran de 1501 à 1736; issus d’un ordre mystique, le soufisme.
L’ordre safavide, également appelé Safaviyya, était une école ou un ordre soufiste fondé par le kurde mystique Safi-ad-din Ardabili [1252– 1334].
Certains avance l’idée que les safavides auraient adopté l’autoflagellation de l’Église catholique car elle était courante sous l’Europe chrétienne.
Dans le passé, les Safavides ont forgé une alliance avec l’Europe catholique, le Portugal, Venise et l’empire des Habsbourg.
Ils auraient vu une affinité entre le catholicisme et le chiisme contre les Ottomans et l’islam sunni en général.
Les adeptes chrétiens pratiquaient la mortification de la chair, elle était une pratique courante jusqu’à l’époque médiévale.
Au XVIe siècle, les Safavides iraniens (anti-sunnis) ont établi le chiisme duodécimain comme religion officielle de l’Iran.
De ce fait, ils ont converti avec force sa population majoritairement sunni.
Certaines formes extrêmes de soufisme sont connues pour leurs étranges rituels d’autoflagellation.
Ils sont similaires à ceux du chiisme.
Des sources indiquent, qu’au quinzième siècle lors de l’invasion ottomane [des soufistes – tendances chiites], ont introduits les rituels chiites dans les Balkans dans la ville de Prizren au Kosovo.
Une grande partie des traditions soufis et d’érudits juifs de la Kabbalah ont été influencés par les cinquante-deux traités de ‘Ikhwan al Safa wa Khullan al Wafa‘ [Les Frères de Sincérité (ou pureté) et les Amis de la Loyauté].
En outre, il est généralement convenu que ces épîtres ont été composées par les principaux partisans des Ismailis, une secte chiite.
La secte chiite a été fondée, par un juif mystique yéménite, nommé ‘Abdallah ibn Saba’.
Il avait embrassé faussement l’Islam.
Vidéo d’introduction ICI pour plus de lisibilité.
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Pour en savoir plus sur les gnostiques (cités dans la VO) et leur lien avec le soufisme et la Kabbalah.
Croyances zoroastriennes dans le chiisme – Part 5
Sommaire – Chiisme dogme subversif
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Notes
Vidéos, lien devenu off
Auto-flagellations, scarifications, gnose … dans le chiisme part 4